Je fête aujourd’hui mes 27 ans de permis de conduire. L’occasion pour moi de vous parler de mes exploits au volant !
Un étrange accident
Vous allez rigoler, mais l’accident le plus étrange que j’ai eu s’est passé environ … à 40 km/h, il y a une vingtaine d’années. Jusqu’à ce jour, je n’ai pas encore compris ce qui s’est réellement passé. Au volant d’une Super 5 GT Turbo, une nuit sous la pluie, j’étais en ville et j’abordais lentement un petit virage, puis en milieu de virage j’ai commencé à remettre un léger filet d’accélérateur. Et là, la voiture a fait un 360° complet, se terminant sur le petit accotement. Plus de peur que de mal, même si l’aile et la portière passager en ont gardé quelques séquelles. Pour en terminer définitivement avec cette voiture, quelques semaines plus tard, une grosse marche arrière un peu trop virile, un plot d’amarrage invisible dans le rétroviseur, et résultat des courses, un gros trou dans le parechoc arrière. Le passage chez le carrossier était alors devenu inévitable sans parler de la note salée, mais j’ai néanmoins gardé un excellent souvenir de cette voiture, ma première vraie petite sportive. Ceci étant, comme je l’ai déjà dit plus haut, c’est quand même étonnant d’être arrivé à faire aussi facilement un 360° avec une traction. Une propulsion oui d’accord, mais sur une traction, je reste encore perplexe 25 ans après. Pneus arrière trop lisses ? Légèreté excessive du véhicule ? Mystère, je ne le saurai jamais, si vous avez des suggestions, je suis preneur.
Et rebelote
Un accident étrange d’autant plus que j’ai réussi à reproduire la chose 2 ou 3 ans plus tard, à bord d’une 405 MI 16 cette fois. Certes ce n’était plus à 40 km/h, mais à une vitesse plutôt inavouable sur autoroute. Et là encore quelques gouttes de pluie, un virage pris à très (trop) grande vitesse et évidemment ça n’a pas loupé : la voiture est partie en multiples têtes a queue et le rail n’a laissé aucune chance à l’avant de ma sportive familiale, snif. Ouf, encore une fois, aucune blessure à déplorer, mais par contre, les dégâts étant trop importants comme ce longeron qui s’est tordu, la voiture a donc pris directement le chemin de la casse. Depuis, j’ai évidemment pris quelques cours de conduite sportive et j’ai de meilleures notions de pilotage sportif.
Surveillez vos pneus
Avec le recul, dans les deux cas, je penche pour des pneus arrière à la limite de l’usure. Effectivement, économies étudiantes obligent, on fait souvent l’impasse sur le changement des pneus arrière et je viens donc de vous démontrer par deux fois que ce n’est pas une bonne idée. Donc, une fois le témoin d’usure du pneu atteint, ne tentez pas le diable, procédez immédiatement au changement du train complet. Autant un sous-virage donnera un comportement un peu plus sécurisé à la conduite, autant un survirage inattendu causé par des pneumatiques défaillants peut prêter lourdement à conséquence, surtout sur route mouillée.