Vous venez d’être licencié ? Vous n’arrivez pas à décrocher le poste de vos rêves ? Vous allez de refus en refus et votre carrière professionnelle est au point mort ? Peu importe la nature de l’échec professionnel, il est souvent synonyme de honte. Mais quand est-il vraiment ? Est-il possible de reconsidérer la situation sous un nouvel angle ? Existe-t-il un moyen de le dépasser ? On vous dit tout.
L’échec professionnel : de quoi s’agit-il ?
L’échec professionnel est avant tout teinté de subjectivité. Il s’agit d’une situation professionnelle perçue comme négative, car la solution mise en place n’a pas permis d’obtenir les résultats escomptés. En France, l’échec est perçu très négativement alors qu’outre-mer échouer est une étape vers la réussite, un processus propre et nécessaire à tout apprentissage et innovation. D’ailleurs, Winston Churchill disait concernant l’échec : « Le succès, c’est d’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme ».
Clé n° 1 : repenser l’échec
La première étape consiste donc à reconsidérer l’échec professionnel sous un nouvel angle et l’envisager comme une étape constructive et non-négative, véritable tremplin vers la réussite. Après tout, personne n’a appris à marcher sans trébucher. Chaque chute était une étape vers l’apprentissage, vers le changement. Il en est de même pour l’échec professionnel.
Clé n° 2 : accepter l’échec
Une autre erreur serait de nier complètement l’échec. Il est important de considérer votre échec professionnel comme une étape et non une finalité honteuse inacceptable. Si vous refusez d’échouer alors vous ne sortirez pas de votre zone de confort et n’évoluerez pas. Échouer, c’est aussi se mettre en situation d’apprentissage. Considérer son échec, c’est tout d’abord l’accepter comme une étape normale et essayer d’en analyser les causes afin de trouver une nouvelle solution plus adaptée. Cette analyse vous permettra de le transformer en levier de réussite.
Clé n° 3 : oser l’échec
Et si finalement l’échec était une bonne habitude, un raccourci vers la réussite. Après l’avoir reconsidéré et analysé, accepter l’idée que l’échec puisse revenir dans votre carrière, non pas comme une fatalité, mais comme un moyen nécessaire pour affiner votre trajectoire. Il est important d’expérimenter cette épreuve, de l’intégrer dans votre parcours professionnel et surtout de vite remonter en selle.
Clé n° 4 : désidentifier vous de l’échec professionnel
Comme nous l’avons vu, l’échec est une étape indispensable vers l’apprentissage, le changement et la réussite. Mais vous n’êtes pas cet échec et ne devez surtout pas résumer ou identifier votre carrière à cette étape. Il n’est pas rare de vivre une période de découragement après un échec professionnel voire de baisse d’estime de soi. Le problème est l’identification à l’échec. Prenez du recul et revisionner votre carrière et les belles étapes franchies. La réussite n’est qu’une question de temps et vous êtes en chemin.
Clé n° 5 : dédramatisez votre échec professionnel
Autre point important, dialoguez autour de cet échec avec des personnes bienveillantes de votre entourage. N’en faites surtout pas un sujet tabou, honteux. Vous serez surpris de découvrir et de partager les échecs des autres. Échouez n’est finalement pas grave mais nécessaire pour avancer.